RETOUR ACCEUILQuelques nouvelles de mon week-end de folie. J’ai commencé samedi soir par le 13 km du Castor fou, qui est redevenu un 12 km ? au départ, je ne savais pas qu’il y avait les 12h de Bures le lendemain et je voulais m’inscrire sur le 23km. Mais le club de mon travail m’a expliqué que le 13km faisait partie d’un « Challenge Entreprise » pour les femmes, alors j’ai pris le 13 km . Et quelques jours plus tard, j’apprends que les 12h de Bures avaient lieu le lendemain. Au risque de m’attirer les foudres du coach, je décide de faire les 2, avec en tête l’envie d’aller le plus loin possible le dimanche. Et me voilà partie samedi avec l’idée de courir tranquille mais c’était sans compter sans le président de mon club du boulot qui m’a gentiment mis la pression. Pensez-vous, 2 femmes en V2 entreprise, la première place , ça se tente ? Sauf que je ne savais pas qui était l’autre, alors j’ai couru aussi à fond que possible sans penser aux 12h de Bures. Bon j’ai quand même marché dans les côtes les plus raides. ET je suis arrivée première (sur 2 mais quand même) en entreprise (soit 5° V2F en tout, donc juste après la médaille en chocolat – m’en moque, j’ai eu un yaourt ). Cette course est sympa, près de chez nous et cela change du dimanche matin. Belle transition d’ailleurs pour parler de ce dimanche matin. Levée 4h25, les jambes raides. Bien sûr, je suis un peu juste pour le départ, donc depuis ma voiture, je pars en courant. Quand on veut faire 12h, on n’est plus à 200m près, sauf que mon genou lâche. Pas question de repartir sans courir, je termine les quelques mètres jusqu’à l’inscription à pied. Corinne et Claire sont là, pas encore de trace d’Annabelle. Le départ est annoncé dans 2 mn, je ne suis pas inscrite, je dois aussi inscrire mon mari car c’est moi qui ai son certificat médical. Je n’ai pas mis mon dossard non plus. Les épingles sont rouillées, bref tout va mal. Le départ est annoncé, je demande à Corinne de m’attendre. Nous voyons arriver Annabelle que nous attendons aussi et qui s’inscrit en catastrophe. Nous voilà enfin parties toutes les trois, en papotant. Le premier tour se fait en fin de nuit. A 2 km, je réalise avec horreur que j’ai oublié de mentionner « Les coureurs de l’Yvette » sur nos inscriptions. Pourtant, pour qui a vu le bulletin, le nom de l’équipe est en très gros, au milieu ! Je m’arrête donc pour faire rectifier cet oubli au bout du premier tour et nous continuons tranquillement. Mon genou s’est calmé, tant mieux ! Ensuite arrive Céline, avec son objectif de 11 tours minimum. Si on l’accompagne jusqu’au bout, pour nous ce sera un marathon. Pour ma part, je suis sceptique. Le trail de la veille est encore bien présent dans mes mollets. Et c’est là que les bêtises commencent. De l’autre côté du bassin, je crois apercevoir Eric, mon mari. Je lâche les filles pour essayer de le rattraper et de l’encourager pour sa première course. Au bout d’un tour, je ne l’ai pas rattrapé et je réalise qu’en fait, je cours après un inconnu. Et bien sûr, quelques mètres plus loin, je l’aperçois vraiment, à un rythme plus réaliste. Donc, cette fois, sur un demi-tour, je l’accompagne puis je récupère les filles, ce qui va rassurer un des organisateurs qui était désolé que nous ne soyons plus ce quatuor d’enfer Donc, voilà, tout ce qu’il ne faut pas faire, un rythme cassé sur une course d’endurance longue ! Pas crier, pas taper, le coach, s’il te plait Et pour finir, Loïc nous rejoint avec un objectif de 8 tours, ce qui risque de nous emmener loin. Pour peu que ceux du footing arrivent vers 9h30 avec leurs bonnes résolutions, nous sommes condamnées à aller au bout de l’épreuve. En fait non. Au 12ème tour, une douleur à la jambe m’oblige à ralentir, les filles m’incitent à arrêter pour ne pas me blesser mais bien sûr, je tente un tour de plus. Ce sera le dernier, pour cette année en tout cas. Mais nous avons gagné !!! Bravo à nous Michèle
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