RETOUR ACCEUILFin de la 1ère Boucle
Arrivée
RETOUR ACCEUILCR DE MICHELE LE TRAIL DES LAVOIRS DU DIMANCHE 21 AVRIL 2013 Vraiment très sympa la course d’hier ! Un petit compte_rendu de mes impressions : Tous les autres m’ont entendu au moins une fois dire que je n’y croyais pas, que je ne sentais pas ce trail. Même Martine a fini par me dire que si vraiment cela n’allait pas je pourrais toujours arrêter à la fin de la première boucle. Bon finalement, c’était une bonne motivation, parce que la première boucle, pour moi, ne faisait « que » 14km. Le dimanche matin, pour la première fois de ma vie de coureur (coureuse ?), je suis partie à reculons. Et cela s’est vu : même mon dossard était à l’envers ! C’est finalement le fou-rire que cela a déclenché avec le groupe qui m’a redonné un peu la pêche. Mais malgré tout, quand Foulques nous dit que nous avons 14km pour nous échauffer, je réponds que ces 14km ce sont nos footings du dimanche matin, ceux qui nous laissent un peu mous l’après-midi alors que là, nous devrons continuer à courir. Désolée d’avoir cassé l’ambiance ! Départ de la première boucle : il fait un peu froid mais avec un si beau soleil. Muriel et Christian m’encouragent, merci ! Les premiers kilomètres se passent bien, je me répète qu’il faut aller doucement pour tenir jusqu’au bout. Puis brusquement, panique ! les rubalises du Crédit Mutuel ont cédé la place à celles des 4 châteaux, ce qui veut dire que je suis sur la boucle du 29 km alors que je devrais être sur celle du 14km. Je fais demi-tour et je rejoins un groupe de coureurs dans la même errance. Après quelques minutes à chercher, nous retrouvons la piste. Ce sera le début de plusieurs fausses routes. Si je me souviens bien, j’en ai compté 6 rien que pour moi. La moitié est due à ma fatigue mais sur la première boucle, le balisage est un peu à revoir. Il paraît d’ailleurs que les meilleurs, agacés, ont arrêtés la course et sont partis. !!!! Cette première boucle est relativement facile, seulement 2 côtes et une longue partie plate au cours de laquelle j’évite de trop accélérer. Un parcours un peu connu, avec la découverte du château de Breteuil après un virage ! Fin de la première boucle : tout va bien, je cours depuis moins de 2 h et je suis enfin prête à partir pour la seconde. Un coup d’œil à mon camelbak, j’ai bu moins d’un demi-litre, comme il fait 1,5 l, en refaisant le plein à la rampe à eau, ce sera parfait pour la seconde. Que je croyais J… Et c’est parti pour la seconde boucle, 29 km seule dans la nature. Les paysages sont magnifiques, aussi beaux que les côtes sont nombreuses et raides. Au bout de 3h de course, je suis à peu près à mi-parcours, dans un superbe site d’escalade. Je me souviens avec un peu de nostalgie des marathons où, au passage du premier semi, je me disais : « chouette, plus que la moitié ! c’est gagné ». Là, beaucoup moins enthousiaste, le pessimisme reste un peu latent « Encore la même chose à faire, peut-être avec plus de côtes ». Un peu d’eau, une pâte de fruits et je repars, avec un regain d’énergie jusqu’à environ 29 km (en tout). La fatigue est bien présente, le rythme se ralentit un peu mais je reste dans le timing espéré (moins de 7h). Et puis, nous voilà aux Vaux-de-Cernay, face à une brasserie où tous ces gens, ignorants de la souffrance des trailers, mangent des glaces et boivent des bières. Bière ? Christian ? Mais il y aura peut-être des bières à l’arrivée ? Et curieusement, moi qui n’ai pas bu de bière depuis bien 5 ans, c’est cette image et cette attente qui vont me motiver. Il commence à faire chaud, j’ai un peu soif même s’il me reste de l’eau. 35 km, il en reste moins de 10 pour finir, je sais que c’est bon, enfin ! Nous voici à la buse. Bonne nouvelle, l’arrivée est à 5 km. Passage amusant, rafraichissant pour les pieds et pas trop pliée ; c’est bien d’être petite parfois J Je retrouve Philippe et ses bâtons, qui me propose de partager mais je ne sais pas trop m’en servir. Alors je continue sans ! Arrivée ensuite à un croisement, où une charmante dame nous laisse le choix : « à gauche, le parcours ; à droite, à l’église, la fontaine ». Le choix est vite fait, je mets carrément la tête sous l’eau ! Puis je repars, paraît-il pour la dernière difficulté. De mon point de vue, il y en aura deux … Et enfin, un homme sur le parcours, montrant du bout de son pied une grosse marque à la craie blanche sur le sol : « à partir de là, LA, il reste 1500 m ». C’est le déclic final. Je mets tout ce qui me reste d’énergie à accélérer jusqu’à la ligne d’arrivée. Eliane, Christian, Annick sont là. 6h25, c’est fini et donc… je suis prête à recommencer J Ce matin, je n’avais plus mal ni aux jambes ni aux cuisses. Par contre, j’ai de très jolis ongles noirs sur les 2 gros orteils. C’est l’avantage de la course à pied, on a du vernis personnalisé et pas cher (ou plus besoin d’en mettre quand les ongles sont tombés)… En tout cas, merci à Christian pour ses plans et autres encouragements, et aussi pour m’avoir fait les gros yeux quand j’ai dit que j’allais courir Bonnelles ! En conclusion, le parcours est superbe, c’est un régal pour les yeux et le moral, ainsi qu’une épreuve pour les jambes. Et pour l’année prochaine, ne changez rien mais… rajoutez quelques rubalises J MICHELE
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