RETOUR ACCEUILRAID 28 – 19-20 janvier 2013 Le Raid 28, au JDM, c’est THE course… La plupart y participent ou y ont participé soit comme coureur, soit comme bénévole soit comme membre de l’organisation. Le Raid 28, au JDM, on en parle toute l’année. Pas une sortie sans qu’il en soit question, les vétérans ont toujours un souvenir à nous raconter : là, il y avait une balise en telle année, là, on s’est trompé… Le Raid 28, au JDM, ça se prépare des semaines à l’avance. Quand viennent les inscriptions, on se croirait au moment des transferts en fin de saison de foot, sauf qu’il n’y a pas (du moins à ma connaissance) d’enveloppes qui circulent. La constitution des équipes, ça fait déjà partie du jeu. 2 mois après mon arrivée, j’étais déjà courtisée pour intégrer une équipe. Normal, il faut obligatoirement une fille parmi les 5 équipiers, et les filles consentantes pour ce genre de folie ne courent pas les rues… Bref, le Raid 28, ça m’a tout de suite fait rêver… Comme j’ai un semblant de raison (si si…), je ne me suis pas lancée l’an dernier : je débutais en trail, je n’avais jamais couru de nuit dans les bois, je n’avais jamais couru plus de 42 km d’une traite, jamais couru avec un sac… Mais cette année, j’étais mûre à point ! Quand les organisateurs du Raid 28 font leur show, ça déménage ! Je n’avais cependant pas besoin de tout ce remue-ménage, et le soir de la présentation, mi-novembre, j’étais bien décidée à faire mon marché et à intégrer une équipe. Las ! Cette année, au JDM, il y avait des équipes qui se constituaient sur l’ultra, sur le semi, sur le Bures 28, mais à ma connaissance personne que je ne connaisse sur LE raid historique… Lors du pot convivial de l’après-show, je bois un verre avec Bernard et Jean-François qui projettent de courir le semi. Ils m’interrogent sur mes intentions. Quand je précise que personnellement, c’est le VRAI Raid 28 que je veux faire, une petite flamme s’allume tout de suite dans leurs yeux, ils échangent un regard, et sans se concerter il n’est plus question du semi, et je comprends que nous formons implicitement un embryon d’équipe. Reste à trouver 2 équipiers… Je propose Christophe, que Bernard connait comme moi depuis cet été (Paris-Londres). Quand j’invite Christophe à intégrer notre équipe, je vois tout de suite la même petite lueur d’enthousiasme briller dans ses yeux. Pas un instant d’hésitation, je n’ai même pas à argumenter. Le 5ème équipier sera Marc, que nous débaucherons pendant la période des « transferts ». Nous sommes donc 2 novices et 3 raideurs confirmés, dont JF qui a couru les 19 éditions précédentes ! Sur les conseils des pros, je bichonne mes pieds matin et soir à la Nok dès le début du mois de janvier. De nombreux échanges de mails avec analyse comparative de Marc nous permettent d’affiner la check-list du matériel nécessaire. Cependant, à cette période de l’année, l’hiver peut être très changeant… En début de semaine, nous sommes certains qu’il va faire très froid, et la neige est annoncée. 3 jours avant, je commence à douter de mon choix de vêtements et j’ai peur de me geler, je cours donc acheter une première couche ultra-technique chez le vendeur le plus proche… Jour J, il neige, il vente, il gèle : nouvelle virée chez mon fournisseur local pour acheter un coupe-vent technique (et pas en solde), parce que j’ai peur de ne pas avoir assez chaud avec la Goretex (achetée en solde pour la course), et d’être gênée pour courir et achat de yaktracks. Je reçois un mail de Fred dans l’après-midi : pas de car, nous devons nous rendre à Maintenon par nos propres moyens. Le plateau est recouvert de neige, le réseau secondaire n’est pas dégagé. Qu’à cela ne tienne, on a signé pour un raid hivernal, et là, on en a pour nos sous ! On arrive à Bures tout émoustillés par la neige. Alors que j’avais étudié avec soin la composition de mon sac, de mon alimentation (auto-suffisance) et de l’eau (un point d’eau prévu à Rambouillet), dans l’enthousiasme du départ, je laisse dans ma voiture un des 2 bidons prévus… Dominique, qui fait partie des organisateurs, et par Marie-Anne nous emmènent sur le lieu de départ.
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