ROUTE DES 4 CHATEAUX – 25/11/12 Profil de la course :
Pour la 1ère fois, je participe à cette grande classique de la vallée de Chevreuse (13ème édition). Tout s’annonce pour le mieux : environ 10°, temps sec et très ensoleillé. L’avantage de faire partie de 2 clubs (aïe, je vois Anne-Marie froncer les sourcils…), c’est qu’on a 2 fois plus de copains ! Nous nous retrouvons donc en nombre : je salue mes amis du JDM et de l’OC Gif ; je retrouve avec plaisir Bernard C. de Paris-Londres. L’avant-course est déjà une fête ! Le parcours (16,6 km) est nouveau, mais de toute façon, comme je n’ai aucun repère, je suis partie pour simplement faire de mon mieux et prendre un maximum de plaisir. Je ne vais pas dire que je suis venue en touriste, quand j’épingle un dossard, c’est pas mon genre… mais je n’ai même pas regardé le parcours, décidée à me laisser portée par l’ambiance.
Coup de feu. C’est parti… trop vite, en ce qui me concerne, comme d’habitude ! J’ai beau me raisonner avant la course, c’est plus fort que moi. Dès le premier kilomètre, il faut que je slalome, que je double, que je me positionne. J’explose tout de suite ma fréquence cardiaque, je souffle comme une bête, mais qu’importe ! J’essaie de m’accrocher à Fred qui galope comme une gazelle. J’ai déjà soif et je regrette de ne pas avoir mémorisé le trajet et l’endroit des ravitaillements. Dès le début, des petites côtes, du faux plat montant… Premier château : Mauvières, le parc jonché de feuilles mortes est magnifique. Je commence à ressentir les signes de l’hypoglycémie. Je suis « dans le rouge », j’ai la gorge sèche. Je peste, j’avais envisagé de prendre une barre énergétique dans la mini-poche de mon corsaire et je ne l’ai pas fait. Pas question pour autant de lâcher, j’ai toujours Fred en ligne de mire… Des cors de chasse résonnent au loin. Pourvu qu’ils ne lâchent pas les meutes de chiens ! Ouf, premier ravitaillement. Pas question de perdre du temps, j’attrape au vol le gobelet tendu par une bénévole souriante, j’attrape un abricot sec et un morceau de gâteau. J’ai tellement soif, je commence par l’eau, puis tente d’avaler l’abricot en courant. Il me semble terriblement dense… j’ai l’impression qu’il me tombe directement en bloc dans l’estomac. Je renonce au gâteau, ce sera pour les animaux de la forêt. Flûte, j’ai perdu Fred au ravito : est-elle devant ou derrière ? La connaissant, je parie pour devant et j’accélère. Les premiers garçons nous ont rattrapées et nous doublent… c’est extrêmement agaçant !
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