retour acceuilMarathon de Berlin – 30 septembre 2012 Je n’avais pas pu participer à l’édition 2011 du Marathon de Berlin avec le groupe de 7 coureurs Otakey pour cause de fracture du péroné. Il me tardait de courir en 2012 ce marathon mythique, propice aux records. C’est avec ma femme, Françoise, que j’y suis allé, ou plutôt retourné 23 ans après … En bref : le marathon de Berlin mérite sa réputation (parcours extraordinaire dans la ville, très roulant) ; je finis en 3h 1mn (pas de record pour moi, ma préparation a été vraiment trop raccourcie) ; que de changements dans la ville depuis 1989 et ce n’est pas fini ! Le marathon. Je le confirme, il est plat, plat, plat. L’organisation est … à l’allemande, rien à redire. Les ravitaillements sont nombreux (tous les 2.5 km à partir du 10eme km) et bien faits. Beaucoup de public, d’animations et de belles choses à voir tout le long du parcours. Il y a vraiment beaucoup de monde (46 000 participants), avec toutes les nationalités. Même si les avenues sont larges, c’est difficile de doubler jusqu’au semi, il faut donc impérativement partir avec le bon wagon… Pour ceux qui souhaitent le faire, il faut s’inscrire très à l’avance (l’an dernier : ouverture des inscriptions le 20 Octobre, et cloture le 7 décembre) ou passer par un tour operator. Mon marathon. Je suis arrivé avec une préparation assez perturbée (2 semaines d’entrainement, puis 3 semaines 1/2 sans pouvoir courir puis 2 semaines ½ d’entrainement allégé, puis 2 semaines de récup.), et pas de chance une douleur à la voute plantaire qui est ressortie la veille de lacourse, et qui m’a fait mal dès le début. Sur la ligne de départ, les derniers conseils du médecin de la course (l’anti Philippe F.) : « si vous avez mal quelque part, arrêtez-vous, vous aurez beaucoup d’autres occasions de faire un marathon mais vous n’avez qu’une seule vie ; surtout ne sprintez pas pendant le dernier kilomètre …. ». Qui faut-il croire ? C’est parti, les premiers temps de passage sont assez moyens (je deviens de plus en plus diesel avec l’age ? pas assez échauffé ? petite forme ?). Je me retrouve dans les « pates » du premier ballon des 3h : à chaque ravitaillement, il me double, puis je galère à doubler son peloton,etc., pas terrible pour courir relâché et régulier. J’arrive à maintenir une moyenne de 4'10"/4'15" par km jusqu’au semi, où je passe en 1h29. Ca commence à devenir un peu dur plus tôt que prévu, mais je tiens quand même les 4'20" au km jusqu’au km 35. Les derniers km sont un peu longs (et plus lents). Arrive le dernier km, repéré la veille en regardant l’arrivée du marathon en roller. Françoise est là, juste avant le dernier virage, pour m’encourager, puis c’est la dernière ligne droite (700 m), j’arrive à accélérer un peu, passage sous la porte de Brandebourg et c’est l’arrivée. Je boucle mon 10è marathon, avec mon 5ème temps (3h1mn25s). Mon mollet droit qui avai tété très capricieux pendant toute la préparation ne m’a pas du tout gêné. La douleur à la voute plantaire est restée supportable. Donc le bilan est très satisfaisant. Je suis bien sûr un peu déçu de ne pas avoir eu les armes pour descendre sous les 3h, cela aurait été un peu immoral d’y arriver avec une préparation aussi légère. Petit sms du coach Christian « c’est bien, il ne faut pas être déçu, maintenant récup ». Merci pour tout, coach ! Prochain marathon : Londres au mois d’Avril avec Patrick et Joel ! La ville. Au cours de ce we prolongé, nous avons fait pas mal de tourisme dans la ville, et dégusté quelques spécialités locales (après la course). Notre dernier souvenir de Berlin, c’était pour le nouvel an 1989-1990,2 mois après la « chute » du mur. La ville et l’ambiance ont évidemment radicalement changé, surtout à l’Est. Il reste l’allée Karl Marx et ses immeubles Staliniens, mais les différences entre Est et Ouest se sont bien estompées. Vu les travaux qu’il y a encore partout, il faudra qu’on y retourne (sans attendre 20 ans ?) ! François
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