Salut l'equipe Hier soir avec Muriel, Christophe, Thierry et Laurent (un ami Giffois) nous avons connu l'enfer de la boue lors de la 1ere edition du Trail "La chouette et le hibou" a Cheptainville. Jamais connu un parcours aussi difficile avec passage de cordes, sablieres et des chemins tres glissant. J'ai pris 5 ou 6 chutes, je ne sais plus! et des belles. Avec du style; genre en drapeau dans des flaques profondes. Heureusement pas de casse a l'arrivee sauf des trous dans le cuissard :-))) Bref que du bonheur cette course nature et bonjour le retour a la maison pour de decrotage au karcher. Muriel a fait podium (3eme scratch et 1ere dans sa categorie), bravo! Pour conclure le trail ca demande de la technique, pendant la course j'ai passe mon temps a essayer de trouver mon equilibre, de l'accroche, mais a chaque tentative de relance, splatch... le 1er termine en 1h12, y a vraiment du boulot ou alors faut mettre des ventouses sous les godasses... A+ au stade. BRUNO
LA CHOUETTE ET LE HIBOU TRAIL DE NUIT samedi 28.11 4 PARTICIPANTS COMPTRE RENDU DE BRUNO ET DE CHRISTOPHE
L'équipée d'abord. Samedi 16h30, en attendant Muriel et Bruno, un gars me repère, dans doute grâce à ma tenue kitsch, et me demande si je n'attendrai pas Bruno par hasard ? C'est un de ses copains, celui par qui tout ce qui suit n'aurait pas eu lieu. En effet, ce n'est que plus tard qu'on apprendra que c'est lui qui a trainé Bruno, puis par là suite nous autres, dans cette aventure. Nous récupérons in-extrémis Thierry, échappé rapidement d'un test de conduite. Direction Cheptainville. Je retrouve sur place un collègue de Bureau, Bernard. Je le sais un peu plus rapide que moi, mais décidé à ne pas se sécher -il prépare la Saintelyon, bonne idée au demeurant. Nous décidons de courir ensemble. Je suis aussi soulagé de pouvoir dire à Muriel, Thierry et Bruno qu'ils pourront faire leur courses sans avoir à me tirer. Les conditions ensuite. Pluie fine et légère, mais le terrain, des collines glaiseuses en sous bois, un plateau violamment venté et une sablière accidentée, est détrempé suite à une semaine de pluies abondantes. La lune apparait parfois derrière des nuages moins épais, mais cette lueur n'est d'aucune aide dans les sous bois, c'est à dire dans la majeure partie du parcours, et de loin là où la lumière était le plus nécessaire. Ne nous plaignons pas, il aurait pu pleuvoir plus fort et faire froid. Le course. Départ 18h00. Après 500m de bitume pour sortir du village, le ton est donné. Les 2km de plat annoncé par les organisateurs pour échauffer et diluer le troupeau sont en fait Tt une montée légère sur piste humide. Doubler dans cette phase est souvent synonyme de dérapage boueux ou plongée dans une flaque. La première montée de corde devient un goulot d'étranglement et nous devons attendre 1 ou 2 minutes avant de saisir la grasse (ou grâce) main-courante. La montée est effectivement impossible sans. Suivent ensuite des chemins de terre boueux à ornière parfois profonde. J'ai même vu un gars qui ayant choisi le passage central entre les ornières disparaitre dans un trou d'eau et continuer une dizaine de mètres a courir avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse. Les passages latéraux ne sont pas forcement mieux. Une vigilance de tous les instants est nécessaire, le choix de ses appuis est important et doit être anticipé, et si un instant on ne le peut pas pour cause d'éclairage ou de fatigue, alors il faut s'attendre à trébucher sur une pierre, déraper dans la boue, s'enfoncer dans une flaque ou se tordre la cheville dans un devers. Au concours des pieds au sec le plus longtemps, je suis bien placé. La partie des chaussettes située à l'intérieur de la chaussure était propre à l'arrivée. Bien peu de participant peuvent en dire autant. On s'en fout, mais c'est dingue les détails auxquels on fait attention à ces moments là ! J'ai réussi à éviter TOUTES les flaques et je pense que c'est un exploit !! Merci aussi aux chaussures Goretex. Curieusement ce bout de chaussette est l'élément resté le moins sale. Je fini une course pour la première fois plus lourd à l'arrivée qu'au départ. Les vêtements et chaussures incrustés de boue et imbibés d'eau compensant largement les pertes en sudation. Désolé pour le coté trash du récit, mais une course glamour dans la bouillasse ça peut pas. Pas cette fois en tous cas. Arrivée sur le plateau, un passage plat, un vent violent et, chose rare dans la vie d'un coureur, "de dos", nous permet de relâcher un peu l'éprouvante concentration et de diriger le faisceau de la lampe un peu au-delà des 2 ou 3 pas à venir. Quelques descentes acrobatiques donne un certain avantage aux adeptes des sports de glisse. La traversée d'une sablière présente la dernières difficulté du parcours avec une nouvelle montée de corde, sans attente cette fois-ci, une descente type dunaire et une montée genre à 4 pattes. Le GPS de mon collègue Bernie annonçait encore 3 km mais un volontaire nous dit qu'il en n'en reste qu'un !! Explication. Un autre volontaire, moins au fait, nous a fait rater une boucle de 2 km en début de parcours. Sans doute les 2 km de plat promis comme échauffement! Bref, j'ai bien apprécié ces 2 km. Mon pote Bernie maugerait quant à lui car il avait lui la ressource que je n'avais plus. Cette, donc, bonne nouvelle ne m'a tout de même pas redonné de jambes, d'autant plus que je commençais à sentir un muscle de la cuisse proche de la rupture. Des stigmates des 4 châteaux de la semaine dernière ? La prudence prévalait. Arrivée en 1h47. Bernie m'attendait sur la ligne d'arrivée. Merci à lui. Comme prévu, Muriel, Thierry et Bruno arrivés au moins 10min plus tôt était déjà secs et changés ou en cours. Bravo à Muriel 3eme scratch et 2emeV1F. L'avantage d'une course le samedi soir, c'est qu'outre le fait de ne pas trop sacrifier le week end à notre sport favori, cela permet la rédaction d'un compte rendu tranquillement le dimanche. A mardi.Christophe Lasne
Retour